lundi 9 décembre 2019

"JE T'EMMERDE... CASSE-TOI", après le conseil municipal du 04/12/19

   Après le conseil municipal du 04/12/19, un administré de Salazac a demandé la parole pour poser une question au maire sur la différence de traitement, selon lui, entre deux parcelles en Zone agricole Protégée, en matière de construction ou installation agricole.
   Monsieur Suau a donné une réponse floue, tentant d'expliquer que ce n'était pas lui qui accordait ou n'accordait pas les permis ou autorisations.
   A un moment donné, dans la salle du conseil et en présence de tous les conseillers municipaux assis autour de la table du conseil, Monsieur Régis Cottin s'est levé et a lancé à l'administré en question :
"JE T'EMMERDE... CASSE-TOI"'.
   Des conseillers se sont alors interposés pour calmer la situation.
   Je possède un enregistrement de la conversation.

   La violence de ces propos fait écho à d'autres violences verbales et/ou insultes dont j'ai été témoin ou victime de la part de conseillers municipaux de Salazac, depuis la vingtaine d'années que j'habite ce village.

   Monsieur Cottin, à l'été 2002 devant la porte de la mairie, alors que je faisais tourner une pétition pour le remplissage du lavoir et de la fontaine en compagnie de Myriam Vidal :
   "Si tu continues il va t'arriver quelque chose".
   Monsieur Borrelly à Myriam Vidal au début d'un conseil municipal en 2002, alors que son fils était hospitalisé :
   "Il y a des maisons pour ça".
   Monsieur Suau, en 2002 à la même période, dans la rue des Remparts :
   "Retournez à la Sorbonne".
   Monsieur Schrek et Monsieur Borelly, en octobre 2008, alors que mes chats avaient été attrapés par la mairie, mis en cage et étaient introuvables à la fourrière :
   "ça va se finir à la carabine" et "Qu'est-ce que vous êtes venue faire dans NOTRE village?"
   Monsieur Cottin, lors de la cérémonie du 11 novembre 2018, alors que j'étais au potager avec la banderolle "Non à la préemption et au bétonnage par la mairie ", en présence des personnes venues à la cérémonie :
   "Connasse".
   Monsieur Suau, à l'automne 2018, un lundi matin dans la mairie après les foulées de Salazac, en présence d'autres conseillers :
   "Vous allez finir chez les fatigués" (répété deux fois)

   C'est la première fois que je possède un enregistrement de ce type de propos.
   On pourrait ironiser avec un hashtag du type "Balance ton conseiller"...
   Je souhaite que ce type de paroles envers ceux qui manifestent une opinion différente de celle de la mairie s'arrête. Il en va de l'exercice possible de la démocratie. J'ai parlé de ce climat agressif dans la commune à la gendarmerie de Cornillon lors de mon dépôt de plainte pour le "Connasse" de la cérémonie du 8 mai 2019 (qui n'était pas le fait d'un conseiller, mais d'un simple administré, mais apparemment ce climat délétère fait des émules). Le gendarme m'a dit que j'aurais dû faire une main courante depuis longtemps, même sans enregistrement.
   Nous sommes dans une époque où les langues se délient...
   Souhaitons que la publication de ces propos les fassent cesser, car lorsqu'un conseiller municipal s'exprime, il le fait au nom de l'Etat...

dimanche 8 décembre 2019

Conseil municipal du 4 décembre 2019 : Victoire pour la ZAD!

Le 4 décembre 2019 a eu lieu à Salazac un conseil municipal à 18 heures 30.
En voici l'ordre du jour :




   Lors de ce conseil municipal, a été entérinée la délibération qui met fin à la réserve n°1 et à la réserve n°6 (le potager, parcelle AH167) suite à l'enquête publique qui s'est terminée en novembre dernier.
  L'approbation de la modification du PLU a été votée à l'unanimité.
  Je joins un lien vers l'enregistrement de ce conseil municipal.


  Le potager ne peut désormais plus faire l'objet d'une préemption.
  Après la ZAD de Notre Dame des Landes, après la ZAD des potagistes-squatteurs de Dijon qui ont lutté durant 9 ans contre leur mairie pour sauver des zones maraîchères et ont obtenu gain de cause le 25 novembre 2019, lors d'un conseil municipal où le maire de Dijon a abandonné le projet, nous pouvons crier VICTOIRE.
  Victoire pour la planète, et je vous laisse savourer la victoire des Zaddistes de Dijon, dans l'article du Monde suivant :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/28/a-dijon-apres-neuf-ans-de-bras-de-fer-avec-des-jardiniers-squatteurs-des-terres-maraicheres-echappent-a-la-betonisation_6020894_3244.html

Soyons vigilants dans notre lutte pour préserver la planète. Chaque victoire a son importance, chaque zone agricole préservée a son importance. La victoire de chaque ZAD donne courage et espoir aux autres Zaddistes.

mercredi 30 octobre 2019

Lettre ouverte au maire : Comment faire en sorte que la fontaine et le lavoir de Salazac puissent couler tout l'été?

   La source du BROUCAOU serait-elle la solution?



J'ai remis au maire de Salazac un courrier le 7 octobre 2019 pour lui demander de raccorder le réseau de la fontaine et du lavoir de Salazac à un autre réseau que le réseau public, afin qu'ils puissent échapper aux arrêtés préfectoraux, en me fondant sur ce qu'a fait dans ce sens la commune de Saint Julien de Peyrolas en 2016 - en connectant l'eau de son lavoir et de son stade sur une autre source, ce que vous pouvez constater sur la page du site de la cmmune de Saint Julien de Peyrolas :

http://saintjuliendepeyrolas.fr/2017/02/08/debut-des-travaux-quartier-du-calvaire/

   Voici une copie de mon courrier au maire visible également sous ce lien :


Anne Barbusse
Rue des Remparts
30760 Salazac
tél 0466827586
email : annebarbusse@laposte.net 

                                                       Objet : connexion de la fontaine et du lavoir de Salazac à un autre réseau que le réseau collectif et communication du budget communal de l'eau

                                 A l’attention de Jean-Claude Suau, maire de Salazac (30760)                               

                                            Monsieur le maire,

   Durant l’été 2019, la fontaine du village a été arrêtée suite à différents arrêtés sécheresse émanant de la préfecture et classant la commune en alerte niveau 1 puis 2. Cela s’est déjà produit d’autres étés, mais jamais sur une période aussi longue que durant l’été et le début d’automne 2019.
   Lors de telles alertes, les fontaines et lavoirs en circuit ouvert doivent être arrêtés. Mais il faut que chacun sache, ce que m’a confirmé la préfecture du Gard, que seules les fontaines en circuit ouvert fonctionnant sur le réseau collectif doivent être arrêtées. Les fontaines en circuit ouvert alimentées en eau par d’autres sources que le réseau collectif peuvent continuer à couler.
    C’est d’ailleurs le cas du lavoir de Saint Julien de Peyrolas qui a continué de couler malgré l’arrêté sécheresse. J’ai d’ailleurs téléphoné à la mairie de Saint Julien de Peyrolas en juillet 2019, et la conseillère responsable de l’eau m’a expliqué qu’en 2016 la mairie de Saint Julien de Peyrolas a fait des travaux de façon à ce que le lavoir de Saint Julien de Peyrolas ne soit plus alimenté par le réseau collectif mais sur une autre source, afin de ne pas dépendre des arrêtés sécheresse. Il faut savoir que le coût des travaux est compensé par le coût diminué de l’eau coulant ainsi au lavoir. Vous trouverez sur le site de la mairie de Saint Julien de Peyrolas un article concernant les dits travaux sous le lien suivant :
   Etant donné que
  • les phénomènes de sécheresse et de canicule sont destinés à se répéter et s’intensifier d’ici les années à venir du fait du réchauffement climatique.
  • le village ne possède comme attrait que sa fontaine et son lavoir et le cœur du village est actuellement défiguré, par conséquent les bassins ainsi vidés nuisent au bien-être des habitants, qui n’ont pas manqué de se plaindre et s’interroger durant tout l’été. Les habitants se plaignent également ne pas avoir un débit correct durant l’année entière, depuis que la mairie a installé une station de pompage et qu’elle rationne l’eau à la fontaine par un débit ridicule durant l’année entière.
  • de ce fait, pour compenser ce débit trop faible qui ne permet pas à l’eau d’être claire, la mairie met dans l’eau des bassins des pastilles blanches, or vu que l’eau est rejetée directement dans la nature il n’est pas autorisé d’y mettre des produits de ce type.
  •  la fontaine et le lavoir vides durant l’été nuisent à l’attrait touristique du village
  • le village se trouve sur la boucle cyclo-découverte « Chartreuse de la Valbonne » et le conseil municipal lors de la délibération n°22/2018, a accepté et validé son adhésion à cette boucle, mais de très nombreux cyclistes ne peuvent plus se rafraîchir à la fontaine comme ils en avaient l’habitude, et ce durant l’année entière puisque le débit de l’eau est si ténu qu’il ne permet à personne de remplir une gourde même en plein hiver.
  • j’ajouterai que des personnes utilisent encore le lavoir et que la mairie ne peut pas ne pas en tenir compte (même si elle aimerait bien…)
  • enfin des solutions existent puisque la commune de Saint Julien de Peyrolas y a remédié en 2016 en réfléchissant en amont à une solution pérenne (et d’autres villages ont fait de même).
   Pour toutes ces raisons, je vous demande donc de me communiquer le relevé de compteur de la fontaine du village ainsi que le coût de l’eau annuel de cette fontaine actuellement, ainsi que de me préciser le pourcentage du coût de l’eau de la fontaine par rapport au budget communal annuel et au budget de l’éclairage public en particulier.
   Je  demande également à la mairie de prendre en compte tous ces éléments afin de réfléchir à une solution qui permette de connecter la fontaine et le lavoir à un autre réseau que le réseau collectif, de permettre un débit de l’eau normal durant l’année entière et de rendre au village son aspect d’origine, celui d’une époque qui n’est pas si lointaine où la fontaine coulait normalement. 
    Je demande à la Commission eau, et en particulier à Monsieur Borrelly qui en est responsable, de faire preuve d’une gestion durable et cohérente de l’eau - car couper l’eau n’est pas gérer, mais témoigne d’une absence totale de gestion et de réflexion préalable depuis des années -  en prenant en compte les évolutions dues au changement climatique par une  réflexion digne de ce nom dans la gestion du village, de sa fontaine et de son lavoir.
   Gérer l’eau, c’est savoir anticiper sur le réchauffement climatique, les sécheresses et canicules à venir, en s’adaptant comme la mairie de Saint Julien de Peyrolas a su le faire et non en détruisant le cœur du village.
   Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de mes sentiments respectueux.

                                                                    Anne Barbusse

PS. Diffusion par l’intermédiaire de mon blog « Salazac ou les infortunes de la démocratie » http://salazac-infortunes-democratie.blogspot.com/


   A ce jour,je n'ai aucune réponse à mon courrier.


   Lors d'une discussion en mairie lundi 28 octobre 2019, avec le responsable de la commission eau, Monsieur Borrelly, j'ai appris qu'il y une quinzaine d'années encore la fontaine et le lavoir étaient rattachés à la source du Broucaou, et coulaient de manière normale. La station de pompage et les canalisations sont encore existantes. J'ai donc demandé à la mairie de réfléchir à la possibilité de brancher à nouveau la fontaine sur le Broucaou, ce qui lui permettrait de couler malgré les arrêtés préfectoraux, qui eux ne portent que sur le réseau public (à savoir la source de Font Poulain et le forrage de Carcanon).
   En attente de réponse.....

   Aujourd'hui mercredi 30 octobre 2019, la préfecture a levé les restrictions sur l'eau qui étaient en vigueur depuis l'été dernier :

http://www.gard.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eaux-et-milieux-aquatiques/Secheresse/Actualites-de-l-annee/Secheresse-dans-le-Gard-Situation-au-25-octobre-2019

   Il ne reste plus qu'à attendre que la mairie remplisse à nouveau lavoir et fontaine... mais surtout envisage de réfléchir à long terme en revenant par exemple à la source du Broucaou qui pendant des décennies avait alimenté lavoir et fontaine, pour un débit plus important et un coût moindre que l'eau du pompage de Carcanon... (donc on a tout à y gagner...)


Ajouté le 30/11/2019 :

J'ai reçu de Monsieur le Maire le courrier suivant envoyé le 13 novembre 2019, disponible sous ce lien, dont voici des extraits :

"Des réponses vous ont été apportées lors de vos nombreux passages en mairie (...)

Lors des prochaines réunions votre demande sera étudiée".

On notera l'aspect flou de cette réponse qui finalement n'en constitue pas une à proprement parler...
A suivre...
Il faudra maintenant demander les conclusions de l'étude faite à ma demande...

Ajouté le 07/01/20

   A l'issue du conseil municipal du 19 décembre 2019, à mes questions, le maire a répondu oralement (je possède un enregistrement) que
- Le Broucaou ne coulait plus (ce qui est totalement faux, il a coulé même durant l'été 2019, et d'autre part les Chroniques de Salazac de 2013 font état en page 39 du fait que le captage du Broucaou est encore entretenu...)
- Il n'y avait pas d'argent pour raccorder le Broucaou directement à la fontaine du village sans passer par le château d'eau de Font Poulain (alors que la mairie de Saint Julien de Peyrolas a, elle, trouvé l'argent pour raccorder son lavoir à une autre source que le réseau public en 2016...)
- Il était très difficile d'obtenir des subventions (il a même précisé que pour l'assainissement il n'a pas eu de subvention, à quoi j'ai rétorqué que là il avait trouvé l'argent quand il s'agissait de rendre constructibles des terres agricoles dont certaines appartiennent à des conseillers, ce à quoi Monsieur Suau n'a rien répondu...)

   Bref, devant tant de mauvaise foi et de mauvaise volonté, qui est coutumière dans ce conseil municipal, il me faut me tourner vers d'autres interlocuteurs pour faire en sorte que les choses avancent. De toute manière, la compétence de l'eau passe à l'Agglo à compter de janvier 2020.
A ce jour, la fontaine de Salazac ne coule plus depuis 6 mois suite à cette gestion catastrophique. Monsieur Borrelly a précisé que le bassin fuyait maintenant (et peut-être des canalisations?), en raison du fait qu'elle avait dû être arrêtée durant l'été et l'automne 2019 puisqu'elle était branchée sur le réseau public.

   Monsieur Borrelly m'a aussi reproché, au vu de ma facture d'eau, que je ne consommais pas assez d'eau !!!!!! Le comble par les temps qui courent, alors que l'Agglo ne cesse d'envoyer des messages pour que tout le monde baisse sa consommation...
A quoi je lui ai rétorqué que rien ne l'empêchait de venir laver son linge au lavoir avec moi! ☺  Ce à quoi il a répondu, pris de court, "effectivement"...

   Donc la saga de "Manon des Sources " continue à Salazac...

lundi 21 octobre 2019

Mise à disposition au public de la modification simplifiée du PLU

   Aujourd'hui lundi 21 octobre 2019 est mise à disposition en mairie de Salazac la modification simplifiée du PLU, visible sous ce lien, qui restera disponible durant un mois, plus exactement jusqu'au mercredi 20 novembre 2019, aux heures d'ouverture de la mairie.

    Concernant la suppression de la réserve n°1, dont le but était la "création d'un bâtiment à usage de mairie, locaux administratifs et techniques" , il est écrit à la page 4 :

   "Ce projet a été abandonné par la municipalité. En effet, compte tenu du coût du projet très élevé de création d'une nouvelle mairie et de locaux administratifs, ce projet s'avère irréalisable et a été abandonné. Concernant les locaux techniques, ils ont pu être réalisés sur un terrain communal, à proximité de la station d'épuration".

   Il est évident que ce projet était "irréalisable" pour une commune de la taille de Salazac, et cette réserve témoignait d'une mégalomanie certaine. Or, elle existait depuis plus de 20 ans...

   Concernant la réserve n¨6, qui elle avait été créée lors du PLU de 2009, avec pour but "l'aménagement de l'entrée sud du village", et donc la suppression du potager de la parcelle AH167, il est écrit à la page 6 :

    " Ce projet n'est plus d'actualité dans la mesure où ce carrefour qui marque l'entrée du village est considéré comme satisfaisant, et qu'un projet d'acquisition du terrain et d'aménagement est jugé trop onéreux pour la commune.
   Ainsi l'emplacement réservé n°6 n'a plus raison d'être, et c'est la raison pour laquelle il est supprimé".

   J'ajoute qu'il n'a jamais eu de raison d'être, que le côté "onéreux" a déjà été souligné par mes soins et que de toute manière aucun "projet" digne de ce nom n'existait, comme en témoigne mon enregistrement du conseil municipal du 19/09/2017 où les conseillers sont incapables de le définir, disponible sous ce lien.

   Un registre attenant à cette modification comporte d’abord un lettre du Président du conseil Départemental (visible sous ce lien), et il est intéressant de remarquer que celui-ci, approuvant la modification, a qualifié la réserve n°6 ainsi : "aménagement inutile", ce que je tente d’expliquer à la mairie de Salazac depuis deux ans déjà...

   Chacun est libre d'ajouter son commentaire dans les pages blanches suivantes du registre, intitulées "observations", ce que j'ai moi-même fait ce matin. Voici sous ce lien le commentaire que j'ai laissé en reprenant les éléments que je viens de citer.

   Nous ne pouvons que nous féliciter de l'abandon de ces projets, qui signe la voie de la sagesse et l'expression d'un réalisme compatible avec une gestion écologique et durable de la commune, les exigences de la transition énergétique et la préservation des zones agricoles..

samedi 28 septembre 2019

Conseil municipal du 17/09/2019 : modalités de mise à disposition du public de la modification simplifiée du PLU

Le 17 septembre 2009 a eu lieu à Salazac un conseil municipal.




   Une des délibérations de ce conseil, la délibération 21/2019, visible sous ce lien, fixe les modalités de mise à disposition au public du dossier de la modification simplifiée du PLU visant à supprimer les réserves communales n.1 et n.6 (parcelle AH167, celle du potager).
Comme il est spécifié sur la délibération, la mise à disposition du dossier au public aura lieu du 21/10/2019 au 22/11/2019.
    Le PV de ce conseil municipal a été affiché le lundi 7 octobre 2019, soit bien après les délais impartis de 8 jours après le conseil :


   J'ajoute sous le lien suivant l'enregistrement du conseil, qui comme d'habitude, n'a duré que quelques minutes, sans que soient expliquées clairement les raisons et conséquences de chaque délibération, sans réel débat.

samedi 7 septembre 2019

La pancarte "Potager Zone à défendre" disparaît peu après le 15 août

  La pancarte "Potager Zone à défendre", que j'avais installée sur le mur à l’entrée du potager de la parcelle AH167 que la mairie voulait bétonner, a disparu peu après le 15 août 2019, alors que je m'étais absentée du village durant 2 jours.

   Je l'avais installée le 14 juillet 2017, alors que le maire de Salazac m'avait demandé de quitter le potager au tout début du mois de juillet 2017, sous prétexte que la mairie s'apprêtait à procéder à l'achat de la parcelle et à la préemption (réserve 6 abandonnée depuis juin 2019).

  J'avais choisi le 14 juillet comme date symbolique comme révolte contre le pouvoir en place.
  Voici une photo de cette pancarte, que j'avais peinte sur une tuile :



   Cette tuile a été arrachée peu après le 15 août 2019, sans qu'aucune trace n'en subsiste sur le sol - donc elle n'est pas tombée, puisque je n'ai rien retrouvé sur la route, pas un morceau de tuile. Quelqu'un l'a donc volontairement arrachée. Voici l'état dans lequel j'ai retrouvé l'ancien emplacement de ce panneau :



   Je vous laisse apprécier la lâcheté de celui qui l'a arraché.

 Qu'il sache que j'ai remis une pancarte à l'identique au même emplacement début septembre, et qu'il en sera ainsi à nouveau si par hasard la personne en question décide de l'arracher à nouveau.

   Voici la nouvelle pancarte :





   Cette pancarte sera toujours remplacée, telle le phénix qui renaît toujours de ses cendres, car je compte bien continuer à défendre cette parcelle, étant donné que la vigilance écologique se doit de ne jamais baisser la garde face à tous les pouvoirs établis.
   A bon entendeur salut !

jeudi 15 août 2019

Eté 2019 : Pourquoi la fontaine et le lavoir de Salazac ne coulent pas alors que ceux de Saint Julien de Peyrolas continuent à couler?


   Durant l’été 2019, la fontaine du village a été arrêtée suite à différents arrêtés sécheresse émanant de la préfecture et classant la commune en alerte niveau 1 puis 2. Cela s’est déjà produit d’autres étés, mais jamais sur une période aussi longue que durant l’été 2019.


  Lors de telles alertes, les fontaines et lavoirs en circuit ouvert doivent être arrêtés. Mais il faut que chacun sache, ce que m’a confirmé la préfecture du Gard, que seules les fontaines en circuit ouvert fonctionnant sur le réseau collectif doivent être arrêtées. Les fontaines en circuit ouverts alimentées en eau par d’autres sources que le réseau collectif peuvent continuer à couler.

    C’était d’ailleurs le cas du lavoir de Saint Julien de Peyrolas qui a continué de couler malgré l’arrêté sécheresse. J’ai d’ailleurs téléphoné à la mairie de Saint Julien de Peyrolas, et la conseillère responsable de l’eau m’a expliqué qu’en 2016 la mairie de Saint Julien de Peyrolas avait fait des travaux de façon à ce que le lavoir de Saint Julien de Peyrolas ne soit plus alimenté par le réseau collectif mais sur une autre source, de façon à ne pas dépendre des arrêtés sécheresses. Il faut savoir que le coût des travaux est compensé par le coût diminué de l’eau coulant ainsi au lavoir. Vous trouverez sur le site de la mairie de Saint Julien de Peyrolas un article concernant les dits travaux sous le lien suivant :



   Etant donné que

-         1)  les phénomènes de sécheresse et de canicule sont destinés à se répéter et s’intensifier d’ici les années à venir du fait du réchauffement climatique

-       2) le village ne possède comme attrait que sa fontaine et son lavoir et le cœur du village est actuellement défiguré, par conséquent les bassins ainsi vidés nuisent au bien-être des habitants, qui n’ont pas manqué de se plaindre et s’interroger durant tout l’été. Les habitants se plaignent également ne pas avoir un débit correct durant l’année entière, depuis que la mairie a installé une station de pompage et rationne l’eau à la fontaine par un débit ridicule durant l’année entière.

-       3)  de ce fait, pour compenser ce débit trop faible qui ne permet pas à l’eau d’être claire, la mairie met dans l’eau des bassins des pastilles blanches, or vu que l’eau est rejetée directement dans la nature il n’est pas autorisé d’y mettre des produits de ce type.  

-        4) la fontaine et le lavoir vides durant l’été nuisent à l’attrait touristique du village

-         5)  le village se trouve sur la boucle cyclo-découverte « Chartreuse de la Valbonne » et le conseil municipal lors de la délibération n°22/2018, a accepté et validé son adhésion à cette boucle, mais de très nombreux cyclistes ne peuvent plus se rafraîchir à la fontaine comme ils en avaient l’habitude, et ce durant l’année entière puisque le débit de l’eau est si ténu qu’il ne permet à personne de remplir une gourde même en plein hiver.

-        6) j’ajouterai que des personnes utilisent encore le lavoir et que la mairie ne peut pas ne pas en tenir compte, puisqu'elle se doit d'être au service de tous.

-        7)  enfin des solutions existent puisque la commune de Saint Julien de Peyrolas y a remédié en 2016 en réfléchissant en amont à une solution pérenne (et d’autres villages ont fait de même).

   

   Pour toutes ces raisons, je  demande  à la mairie de prendre en compte ces éléments afin de réfléchir à une solution qui permette de connecter la fontaine et le lavoir à un autre réseau que le réseau collectif, de permettre un débit de l’eau normal durant l’année entière et de rendre au village son aspect d’origine, celui d’une époque qui n’est pas si lointaine où la fontaine coulait normalement.

    Je demande à la Commission eau, et en particulier à Monsieur Borrelly qui en est responsable, de faire preuve d’une gestion durable et cohérente de l’eau (car couper l’eau n’est pas gérer, mais témoigne d’une absence totale de gestion et de réflexion préalable depuis des années), en prenant en compte les évolutions dues au changement climatique par une  réflexion digne de ce nom dans la gestion du village, de sa fontaine et de son lavoir.

   Gérer l’eau, c’est savoir anticiper sur le réchauffement climatique, les sécheresses et canicules à venir, par une réflexion réelle comme la mairie de Saint Julien de Peyrolas a su le faire, et non en détruisant le cœur du village.

mercredi 31 juillet 2019

La mairie renonce à bétonner le potager!

   Par délibération en date du 13 juin 2019 (cf. article précédent) la mairie de Salazac a voté la levée de la réserve communale n°6 du PLU de 2009 portant sur la parcelle AH 167 que je cultive actuellement à l'entrée sud du village. Vous pouvez consulter dans mes articles précédents la délibération visée par la préfecture du Gard.
   La levée de la réserve doit passer par un cabinet d'étude dans les mois qui viennent et constituera donc une modification au PLU de 2009, qui se fera donc en même temps que la modification portant sur la réserve n°1 qui, elle, portait sur le projet de construire une nouvelle mairie à Salazac (!).





    Je rappelle l'enchaînement des événements concernant cette parcelle et le potager.

   En 1999 j'achète ma maison à Salazac et l'ancienne propriétaire, Madame d'Andréa, précise oralement qu'une parcelle de l'autre côté de la route faisait partie de la vente de la maison. A l’époque, la parcelle est envahie de ronces et de lauriers et son entrée n'est  même pas visible.
Après que des anciens du village nous ont précisé qu'elle comportait un puits et nous ont montré l'entrée, mon mari l'a défrichée au début des années 2000 et y a commencé un potager. Il a également remonté le mur de soutènement de la terrasse et cultive également la parcelle d'en dessous, avec l'accord des propriétaires.
   Quelques années plus tard, Monsieur Borrelly, premier adjoint, me dit que la mairie s'intéresse à la parcelle; je lui demande pourquoi, il me répond qu'il s'agirait d'aménager un "parc". Je n'y prête pas attention, sachant que la parcelle comporte environ 50 m2 (80 sur le cadastre, mais entre temps un partie s'est effondrée).
   Dans les années 2013-14, la mairie se permet de venir couper des lauriers sur la parcelle. Elle soutiendra ensuite que c'est elle qui a nettoyé la parcelle, alors qu'elle n'est intervenue qu'après mon mari, et qu'elle ne s'intéressait nullement à cette parcelle avant que nous l'ayons défrichée.
   Début juillet 2017, Monsieur Suau me demande de partir de la parcelle qui devrait être achetée par la mairie.
   Je découvre alors que la parcelle a été omise de mon acte de vente et appartient toujours à la succession d'Andréa. Surtout, qu’elle est devenue la réserve n¨6 dans le PLU de 2009 avec pour motif "aménagement de l'entrée sud du village".
 
Conseil municipal du 19 septembre 2017.
   Je demande au maire de repasser en conseil municipal la décision d'achat de la parcelle qui date du 11 octobre 2011 (courrier sous ce lien)
   Cette délibération ne figure nulle part et n'a jamais été transmise en préfecture, comme aucune décision de ce conseil municipal du 19 septembre 2017, dont je possède pourtant un enregistrement disponible sous ce lien.
   Voici les différentes options évoquées lors de ce conseil ou à d'autres moments, témoignant d'une confusion et d'un manque de préparation :
- une placette qui servirait aux commémorations aux morts (donc deux fois par an) alors que la parcelle ne jouxte pas le monument (parcelle AH117) et que la route se trouverait toujours au milieu.
- une place du 18 mars en commémoration de la Guerre d’Algérie (quel rapport avec le village de Salazac?)
- un terrain pour des jeux d'enfants (il me semble que la commune en possède déjà un)
- un parking (alors que la parcelle se trouve en Zone Agricole protégée)
- et enfin dernier argument mais non des moindres : "peut-être qu'on n'y fera rien du tout" (cf enregistrement du conseil municipal du 19/09/17, sous ce lien).

   Depuis deux ans, j'ai multiplié les mails et courriers à la mairie, à la préfecture, à la CADA (Commission d'accès aux documents administratifs).
   Je précise que toute réserve communale doit concerner un projet précis sous peine d'être annulée par la jurisprudence, et doit être d'"intérêt public". Or le PLU ne mentionnait qu'un "aménagement du carrefour" ou "embellissement du carrefour", expressions qui ne brillent pas par leur précision.
D'autre part, les travaux de soutènement de la parcelle, qui se trouve sur un terrasse, auraient été disproportionnés par rapport à la talle de la parcelle.
   Quant aux habitants du village, ils n'ont jamais été consultés sur ce projet sous forme d'une concertation, que j'avais pourtant demandée à Monsieur Suau.


   Je me félicité de l’abandon de la réserve n°6 mais surtout au-delà : il est encore possible, de nos jours, face à l'urgence climatique, de s'opposer à des projets dignes des années 60 visant à bétonner des terres agricoles, pour que vivent d'autres projets de développement durable et de relocalisation de l'agriculture.
  Je souhaite que d'autres ZAD voient le jour et parviennent à faire fléchir des projets fabriqués par des politiques mais qui ne correspondent plus du tout à l'urgence climatique et environnementale actuelle.
   Je souhaite bon courage à tous ceux qui à travers le France construisent ces ZAD et s'opposent aux pouvoirs en place parce qu'ils ont la conviction que nos enfants méritent mieux qu'une terre bétonnée et que la protection de l’environnement et des paysages constituent une urgence climatique.



Je rappelle les premiers articles de la Charte de l'environnement :

Article 1er. -
Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Article 2. -
Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.

 Et, comme le rappelle la loi Avenir de 2014

Art. L. 1.-I.-La politique en faveur de l'agriculture et de l'alimentation, dans ses dimensions internationale, européenne, nationale et territoriale, a pour finalités : 
« 1° Dans le cadre de la politique de l'alimentation définie par le Gouvernement, d'assurer à la population l'accès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant l'emploi, la protection de l'environnement et des paysages et contribuant à l'atténuation et à l'adaptation aux effets du changement climatique.


mercredi 26 juin 2019

PV du conseil municipal du 13 juin 2019 et délibération 19/2019 sur la suppression de la réserve communale n°6

Le lundi 24 juin 2019 a été affiché en mairie le PV du conseil municipal du 13 juin 2019 :


Il est mentionné la suppression des réserves communales n°1 et n°6, pour les raisons suivantes : "les projets ne sont plus d'actualité".

Aujourd'hui mercredi 26 juin 2019 j'ai récupéré en mairie la délibération n°19/2019 concernant cette suppression, tamponnée en préfecture en date du 25 juin 2019. Vous pouvez consulter cette délibération sous ce lien.

Un cabinet doit rédiger le dossier concernant ces suppressions et cette modification du PLU, puis le dossier sera à la disposition du public en mairie durant un mois environ suite à une nouvelle délibération du conseil municipal portant sur cette mise à disposition.
La délibération 19/2019 doit également être affichée en mairie.

dimanche 16 juin 2019

Conseil municipal du 13 juin 2019 : "Modification simplifiée du PLU qui a pour objectifs de supprimer les emplacements réservés n°1 et n°6".

Le jeudi 13 juin 2019 à la mairie de Salazac a eu lieu un conseil municipal aux alentours de 19 heures.

Voici l'avis d'affichage qui se trouvait en mairie :


 Le premier point du conseil est ainsi nommé :

"Modification simplifiée du PLU qui (a) pour objectifs de supprimer les emplacements réservés n°1 et n°6".

Je joins l'enregistrement du conseil sous ce lien.

Je suis en attente du PV de ce conseil ainsi que des délibérations.


vendredi 10 mai 2019

8 mai 2019 : insultée par un homme à cheveux blancs dans le potager (vidéo à l'appui)

  Le 8 mai 2019, à 11 heures 30, juste avant l'arrivée des habitants devant le monument aux morts pour la commémoration, j'étais en train de ramasser des petits pois dans le potager, accroupie devant la banderole "non à la préemption et au bétonnage par la mairie", quand un homme de taille moyenne, les cheveux très blancs, passant devant le muret du potager, m'a dit sans un autre mot "connasse". Je me relève, je répète "pardon" plusieurs fois, l'homme fait la bise à Loïc Guigue, fils de la conseillère municipale Sophie Guigue, placé devant le monument aux morts pour s'occuper de la sono, et l'homme se tourne vers moi et me répète par deux fois "c'est pas à vous que j'ai dit connasse" (alors que les seules personnes présentes étaient le fils de Sophie Guigue, cet homme et moi-même). Je lui demande alors si c'est au mur qu'il l'a dit. Puis quand l'homme repart, je demande à Loïc Guigue le nom de cet homme qu'il connaît (puisqu'il lui a fait la bise) mais il refuse de me le donner.
   Plus tard je vais à l'apéritif dan la salle des fêtes mais l'homme aux cheveux blancs n'est pas présent. Je demande à mon unique témoin le nom de l'homme, il refuse à nouveau de me le donner, en présence de sa mère Sophie Guigue, conseillère municipale. Je lui explique alors qu'en refusant de me donner le nom il cautionne ce genre de pratique qui relève du sexisme.

   Je mets en ligne la vidéo de l'événement :



   Chacun peut voir arriver l'homme en question et entendre à partir du moment où je dis "pardon", puis l'homme répéter deux fois "ce n'est pas à vous que j'ai dit connasse".
   Je pense que l'homme aux cheveux blancs se reconnaîtra et que d'autres habitants du village le reconnaîtront.
   Je dépose plainte demain en gendarmerie.
   Traiter une femme seule de "connasse" dans son potager relève non seulement de l'insulte publique mais témoigne aussi du sexisme et du machisme envers les femmes de la part de cet individu, ce qui reflète également l'ambiance qui règne dans le village.
   Je rappelle que le 11 novembre 2018, à 11 heures 30 aussi, alors que le discours du maire allait commencer à la cérémonie aux monuments aux morts, dans le même potager, je me suis fait traiter de "connasse" par Monsieur Régis Cottin, conseiller municipal, devant tous les conseillers municipaux et habitants présents, et que sa femme lui avait alors demandé d'arrêter.
  De tels agissements doivent cesser dans ce village.
  Je rendrai compte de toutes les insultes, avec enregistrements et vidéos à l'appui.
  Je ne céderai jamais aux intimidations et au sexisme ambiant. Le discours de Monsieur Louis Borrelly, premier adjoint, vantait ce jour-là les héros se battant contre la dictature : je me battrai aussi contre la dictature que les élus municipaux cherchent à imposer dans ce village en muselant l’opposition et ce depuis des décennies.

lundi 22 avril 2019

La délibération n°5 du PV du conseil municipal du 10 avril 2019... n'a jamais été votée lors de ce conseil !

Le 10 avril 2019 a eu lieu à Salazac le deuxième conseil municipal de l'année à 18 heures 30.
Le PV de ce conseil a été affiché en mairie en fin de semaine dernière.


Quelle ne fut pas ma surprise d'y voir figurée une délibération numérotée 5 et intitulée "Octroi de subventions 2019 aux associations" : en effet, cette délibération n'a jamais été votée lors du conseil municipal du 10 avril 2019.


Pour preuve, je joins sous ce lien l'enregistrement du conseil du 10 avril 2019 qui commence au moment où le maire dit que la séance est ouverte et se termine au moment où il conclut que la séance est levée. Chacun peut vérifier que la délibération en question n'y figure absolument pas.

J'envoie ce jour un mail au bureau du contrôle de la légalité de la préfecture pour signaler que la délibération en question n'a jamais été prise lors du conseil municipal du 10 avril 2019. Je joins également l'enregistrement.

Je précise que cette pratique est totalement illégale et qu'aucune délibération n'ayant pas été votée lors d'un conseil ne saurait être rajoutée par la suite au PV de ce conseil, mais que le conseil municipal de Salazac a déjà commis la même "erreur" en 2018 à propos d'une autre délibération. Serait-ce pratique courante?
Cela dénote l'impression de toute puissance d'élus qui ne respectent pas les règles élémentaires du Code Général des Collectivités Territoriales et de la démocratie.

mercredi 27 mars 2019

Le site internet de la mairie de Salazac, autrefois vide, est maintenant... inaccessible!

Le site internet de la mairie de Salazac est actuellement inaccessible depuis plusieurs semaines.
Je joins une capture d'écran prise samedi 23 mars 2019
http://www.mairie-salazac.fr/





Il en est ainsi depuis déjà plusieurs semaines.
Qu'est-il arrivé au site de la marie de Salazac?

Ce site était autrefois accessible mais demeurait désespérément vide. C'est-à-dire que les rubriques des conseils municipaux ou délibérations n'étaient jamais remplies.
Voici deux photos de captures d'écran du site de la mairie de Salazac que j'avais imprimées en 2017  :

Photo 1


Photo 2




Sur ces deux photos, on remarque la page blanche à gauche, en particulier sur la deuxième où l'on se trouve dans la rubrique "comptes-rendus des conseils municipaux". Aucun compte-rendu de conseils municipaux n'a jamais été publié sur ce site, comme beaucoup ont certainement pu le constater, du temps où ce site était encore accessible.

Cependant, on remarque que la rubrique publicitaire de ce site a été dûment remplie. En effet elle comporte une publicité pour l'entreprise privée de Monsieur Cottin (photo 1) et une pour celle de Monsieur Zabé (photo 2), tous deux conseillers municipaux. Cela ne s'apparenterait-il pas à un conflit d'intérêts ? Et comment expliquer que les rubriques faisant la publicité des entreprises privées de ces deux conseillers municipaux sont remplies, mais pas la rubrique des conseils municipaux????



Or, conformément au décret n°2016.146 du 11 février 2016 
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/2/11/INTB1528343D/jo/texte

"Le compte-rendu de la séance est affiché,par extraits, à la porte de la mairie et est mis en ligne sur le site internet de la commune, lorsqu’il existe".


Et conformément à l'article L2121-25 du Code Général des Collectivités Territoriales 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070633&idArticle=LEGIARTI000031038649

« Dans un délai d'une semaine, le compte rendu de la séance du conseil municipal est affiché à la mairie et mis en ligne sur le site internet de la commune, lorsqu'il existe. »

La mairie aurait-elle fait disparaître le site de façon à ne pas être astreinte à publier les comptes-rendus et délibérations sur le site en question?

Tout un chacun est par ailleurs libre d'aller naviguer sur les sites des communes environnantes, Saint Julien-de-Peyrolas, Saint-Paulet-de-Caisson, et de constater que partout ailleurs les sites existent, sont renseignés, et comportent les comptes-rendus et délibérations des conseils municipaux.

Salazac serait-il le seul village à ne pas posséder un site internet correctement renseigné et accessible?



lundi 25 février 2019

Suppression de la réserve sur la parcelle AH 218 : quand des élus sont atteints de mégalomanie et de mauvaise foi...

   Aujourd'hui a été affiché, après ma demande dans la matinée en mairie, le PV du conseil municipal du 12 février 2019, soit 13 jours après la tenue du conseil.
   Pour mémoire, et comme je l'ai déjà signalé à propos d'un autre conseil, les PV et/ou compte-rendus des conseils municipaux doivent selon le Code Général des Collectivités Territoriales, être affichés dans les 8 jours suivant le conseil.

   Il est intéressant de se pencher sur le premier point de ce conseil, à savoir la suppression de la réserve de la mairie sur la parcelle AH 218.


   Tout d'abord, le PV écrit :
"Suite à la proposition de la commission d'urbanisme, le Maire propose d'enlever le droit de réserve de la parcelle AH n°218 suite à la demande de Madame Irma COLLE pour la vente de son terrain".

  On notera qu'aucune explication n'est fournie sur la raison de la réserve communale : en effet, pourquoi la mairie avait-elle établi une réserve sur cette parcelle? Et pourquoi maintenant la mairie renonce-t-elle à cette réserve? Je rappelle que chaque réserve communale doit se prévaloir d'un projet précis et d'utilité publique.

  J'ai posé la question à la fin du conseil à Monsieur Suau, qui m'a expliqué que la réserve avait été établie parce que le château d'eau avait été construit sur le terrain de M. et Mme Collet et que donc on avait établi une réserve pour cette raison, avant qu'un géomètre ne délimite les terrains. Je vous laisse apprécier l’enregistrement que je possède de Monsieur Suau à ce propos, datant donc du 12 février dernier.

   Mais Monsieur Suau semble oublier qu'en 2006 une enquête publique avait eu lieu concernant le PLU de Salazac, et qu'il était alors question de construire une nouvelle mairie sur cette parcelle, sous prétexte que l'actuelle deviendrait un lieu de stockage pour du matériel alors déposé en d'autres lieux.
Je possède des courriers adressés à l’enquêteur public de l'époque à ce propos, car déjà certains habitants avaient contesté la mégalomanie du projet.

   Donc l’explication du château d'eau n'est que partielle voire partiale (pourrait-on même la qualifier de "mensongère"? Je vous en laisse seuls juges...). La mairie actuelle avait bien bel et bien envisagé de construire une nouvelle mairie sur la parcelle AH 218.

  Pour preuve, sous ce lien je mets en ligne la page, consultable en mairie, de la liste des emplacements réservés dans le PLU actuel datant de 2009, cette parcelle occupe la réserve n°1, donc la plus ancienne réserve émise par la commune, où il est écrit explicitement :
"Création d'un bâtiment à usage de mairie, locaux administratifs et techniques".


   Quand, ce même 12 février 2019, je demande quand a été établie cette réserve, les conseillers ne me donnent pas de date précise, mais certains parlent de "20 ans", d'autres remontent même à "40 ans". (cf l'enregistrement mentionné plus haut). Ce qui signifie concrètement que la mairie a émis une réserve d'une durée de 20 ans minimum sur une terre pour construire une nouvelle mairie, et a donc bloqué cette terre pendant plus de 20 ans pour un projet totalement mégalomane étant donné la taille du village.

   Qu'en est-il alors des autres réserves communales? La jurisprudence d'ailleurs a déjà statué sur le fait qu'il est interdit de bloquer des terres indéfiniment sans projet précis. A-t-on le droit d'imposer l'épée de Damoclès d'une réserve communale d'une durée de plus de 20 ans, pour en abandonner le projet qui de toute manière ne reflétait absolument pas les besoins de la commune, mais ne faisait que satisfaire l'ego surdimensionné d'une poignée d'élus?

La mairie oublie de prévenir qu'il est interdit de remplir les piscines depuis le 7 avril 2023

 Omission facile! A la page 13 du Salazac infos d'avril 2023, la mairie rappelle aux propriétaires de piscines de " ne pas vidanger...