Concernant le lavoir et la fontaine du village de Salazac, qui ne sont plus mis en eau depuis quelques années, j’aurais quelques questions précises à poser à la Commission eau du Conseil municipal de Salazac, et de façon plus générale à la mairie de Salazac.
1) L’étanchéité de la fontaine a été refaite par un maçon du village il y a peu, or la mairie m’a dit que le bassin fuyait à nouveau. En connaît-on les raisons ?
2) La mairie a-t-elle consulté un architecte ou autres spécialistes avant de commencer à accrocher un mât, chaque année durant la fête du village en juillet, à la fontaine, pour savoir si ce mât ne risque pas de faire bouger la structure entière de l’édifice ?
3) La mairie m’a dit que le lavoir fuyait, que lors de la dernière mise en eau les caves de la maison située au nord du lavoir sont devenues humides. Une recherche de fuite a-t-elle été engagée ? Si non, pour quelles raisons ?
4) La mairie et la commission eau ont-elles commencé à monter un dossier de subventions pour remettre en état lavoir et fontaine afin de pouvoir les remettre en eau ? (sachant que de nombreux dossiers de subventions sont demandées chaque année pour d’autres domaines dans la commune)
Si oui, quelques démarches ont été engagées ?
Si non, pour quelles raisons la mairie laisse-t-elle une partie essentielle du patrimoine de Salazac se détériorer sans solution ?
5) Pourquoi le conseil municipal n’a-t-il pas tenu sa promesse de 2020 lorsqu’il a été élu, me disant de patienter, qu’il allait s’occuper de lavoir et fontaine ?
J’ai rencontré l’agent communal de Saint-Laurent-de-Carnols qui s‘occupe du lavoir ( et qui comprend l’importance de ce patrimoine), et m’a expliqué que dans ce village la fontaine est branchée sur l’eau potable, mais que le coût en eau est de l’ordre de 100 euros par an. Aux conseillers municipaux de Salazac m’ayant expliqué qu’on ne peut pas payer l’eau, il apparaît donc que ce prétexte est totalement dérisoire au regard du budget total de la commune.
Les villes et villages dans les années à venir doivent proposer revégétalisation et rafraîchissement face au changement climatique ; or la place centrale du village est minérale et bitumée et ne présente aucun intérêt actuellement. Des personnes ayant des locations touristiques se plaignent aussi de cette désertification de la place du village.
Il serait donc judicieux de réparer le « petit patrimoine » du village, d’autant que par délibération en mai 2025 la mairie s’engage pour le Parc Régional des Garrigues, dont c’est une des missions.
Dans l’attente des réponses à mes questions et en vous remerciant par avance.
Anne Barbusse
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